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LA
VOIX DE DIEU
Dans la nature
"Les cieux
racontent la gloire de Dieu, et l'étendue annonce l'ouvrage de ses mains "
(Ps.
19. 1). Dès l'origine de
l'humanité, la voix du Dieu créateur se fait entendre en tous lieux. Encore
aujourd'hui elle proclame "sa puissance éternelle et sa divinité" (Rom.
1. 20). Le mouvement des astres, les lois qui régissent l'univers, l'éveil
de la nature au printemps... tout dit avec force la sagesse de Celui qui a tout
ordonné dans les cieux et sur la terre. Nous sommes aussi
émerveillés en considérant de près ce qui nous semble fragile : l'antenne
d'un papillon, l'aile d'une mouche... Attentif
à la voix de la nature, Parmi les
innombrables créatures sorties des mains de Dieu, l'homme est le seul à
pouvoir entrer en relation avec son Créateur. Dieu l'a créé à son image et
lui a donné la responsabilité de gérer la terre. Le péché, hélas, a rompu
cette relation. Mais Dieu montre d'emblée que le sacrifice d'une victime la rétablira
(Gen.
3. 21 ; 4. 4). La voix de Dieu
s'est-elle tue pendant cette attente ? Au Sinaï
Quand l'éternel
est descendu sur le mont Sinaï, l'éclat de sa voix était tel "que ceux
qui l'entendaient prièrent que la parole ne leur fût plus adressée... Moïse,
si terrible était ce qui paraissait, dit : Je suis épouvanté et tout
tremblant" (Héb.
12. 19). Pourquoi ce déploiement
spectaculaire de puissance accompagne-t-il le don de la loi ? Parce que l'homme
n'est plus dans l'état d'innocence comme en Eden, où Dieu pouvait entrer en
contact avec lui. Au Sinaï, Dieu a affaire à un peuple pécheur et il doit lui
faire comprendre ce qu'exigent la sainteté et la justice divines. Quand,
de la loi, j'entendis l'exigence, Le souvenir de la
scène du Sinaï a imprégné le message des prophètes durant toute l'histoire
d'Israël. Mais les paroles
de Dieu au Sinaï ne pouvaient être l'expression finale de la révélation
divine. Bien des hommes et des femmes de foi ont entrevu la venue d'un jour
nouveau et en ont célébré les bienfaits. Des psaumes donnent déjà les
premiers accents d'une mélodie qui devra éclater un jour. Même élie, prophète
de jugement, doit apprendre que Dieu n'est ni dans la tempête, le feu ou le
tremblement de terre, mais qu'il se révèle par la voix douce de la grâce (1
Rois 19. 11, 12). Dans le Fils
"Dieu ayant
autrefois... parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là,
nous a parlé dans le Fils" (Héb.
1. 1, 2). C'est en effet un
grand sujet de joie qu'annonce le chœur des anges lorsque Jésus est né, mais
seuls quelques bergers l'entendent. Mais
de la grâce un jour se fit entendre Alors s'accomplit
la grande déclaration prophétique : "Voici la vierge concevra et elle
enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel" (Es.
7. 14). Qui, parmi le peuple, a compris la voix céleste que seuls
quelques-uns ont pu faire connaître ? Durant trente années
un silence total entoure la présence ici-bas du Fils de Dieu lui-même.
"Il était dans le monde, et le monde vint à l'existence par lui ; et le
monde ne l'a pas connu. Il vint chez lui ; et les siens ne l'ont pas
accueilli" (Jean
1. 10, 11). La bonne nouvelle
de la naissance de Jésus est parvenue jusqu'à nous. La glorieuse annonce :
"Aujourd'hui... vous est né un Sauveur" (Luc
2. 11) s'adresse encore à l'homme du 21ème siècle. L'épître aux Romains
nous dit plus encore : Jésus est mort pour nos fautes, et il est ressuscité
pour notre justification (Rom.
4. 25). Durant son ministère,
Jésus était lui-même la voix de Dieu : "Celui que Dieu a envoyé parle
les paroles de Dieu" (Jean
3. 34). Ses discours aux foules étaient un appel empreint de la grâce. La voix du bon
berger
Le peuple était
comme des brebis dispersées, aussi Jésus prend-il le langage d'un berger pour
les rassembler. Il les appelle et, pour les conduire, il va devant elles et les
brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Chacune d'elles lui est précieuse.
Tels sont tous ses rachetés pour lesquels il a donné sa vie. La
voix d'amour de ce Berger fidèle Les soins du
berger sont individuels : "La perdue, je la chercherai, et l'égarée, je
la ramènerai, et la blessée, je la banderai, et la malade, je la
fortifierai" (Ezé.
34. 16). Le racheté qui connaît cette voix se lève aussitôt pour suivre
Celui qui lui dit : "Suis-moi". Si un peu de
somnolence fait perdre un temps précieux avant de répondre, Jésus ne délaisse
pas son racheté. Il se tient à la porte et frappe jusqu'à ce qu'il l'ouvre :
"Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui
et je souperai avec lui, et lui avec moi" (Apoc.
3. 20). Sur la croix
"Mon Dieu,
je crie de jour, mais tu ne réponds point" (Ps.
22. 2). "Même quand je crie et que j'élève ma voix, il ferme l'accès
à ma prière" (Lam.
3. 8). Un
jour pourtant, sa voix n'eut point d'écoute, Aux heures
d'angoisse à Golgotha, de nombreuses voix s'élèvent, mais aucune pour apaiser
la douleur du divin crucifié. La voix de Jésus s'est fait entendre pour
demander le pardon de ses bourreaux et dire ensuite au brigand converti :
"En vérité, je te dis : Aujourd'hui, tu seras avec moi dans le
paradis" (Luc
23. 43). Il a aussi un mot pour consoler sa mère, mais il ne reçoit aucune
réponse à son cri d'angoisse : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné ?" (Matt.
27. 46). La question du péché se réglait devant le Dieu saint. Il ne nous
appartient pas de pénétrer dans le domaine où Jésus a subi le jugement que
nous méritions, où il est "devenu malédiction pour nous" (Gal.
3. 13) et a été "fait péché pour nous" (2
Cor. 5. 21). Les paroles de Jésus
sur la croix sont empreintes d'une solennité incommensurable. Elles disent à
chacun l'amour du Sauveur et ce que lui a coûté le salut de nos âmes. Soyons
des porte-parole pour dire à tous que Dieu les aime et a donné son Fils pour
leur salut. Il suffit de dire oui à l'offre de grâce, de dire oui à l'évangile
pour être sauvé. Alors la voix du nouveau racheté fera écho à celle de Dieu
lui-même, en accents de louanges et de reconnaissance. Quand
je reçois ton amour ineffable "A celui qui
nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à Lui la
gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen." (Apoc.
1. 5, 6). Frédy
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