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Questions - Réponses - Réflexions

Réflexion : Au sujet de l'autorité

(Extrait et adaptation d'une correspondance)

La seule autorité absolue est celle du Seigneur Jésus. Chaque fois que l'autorité du Seigneur Jésus, ou l'autorité de Dieu, passe par un homme, ou par plusieurs, il y a une limite qui est connue, non par un code précis, mais par le Saint Esprit quand il agit librement dans le croyant.

Le Seigneur Jésus donne son autorité à ses serviteurs, soit individuellement, soit collectivement (Marc 13. 34 ; Matt. 18. 18). Ceux qui sont investis de cette autorité peuvent s'écarter du droit chemin, alors ils doivent être repris et non obéis (voir Gal. 2. 11-15 ; 1 Tim. 5. 19, 20). Par exemple, un ancien peut pécher, alors il ne faut plus lui obéir, mais le reprendre. Il ne cesse pas pour autant d'être un ancien ayant reçu une autorité de la part du Seigneur. Il en est de même d'une assemblée locale qui peut devoir être reprise tout en ne cessant pas d'être une assemblée possédant une autorité de la part du Seigneur. Aucune autorité confiée à l'homme n'a un caractère absolu, mais seule celle du Seigneur lui-même, que ce soit l'autorité civile, l'autorité parentale, celle d'un "ancien" ou de l'assemblée. Notre soumission à cette autorité a une limite qui est celle de la soumission à Dieu lui-même (Actes 5. 29).

Réponse :

Il faut préciser qu'aucune autorité confiée à l'homme n'a, aujourd'hui, un caractère absolu et permanent. Cela dit, vos réflexions sont justes, mais elles ne doivent pas déboucher sur l'anarchie civique ou ecclésiastique. Ce qu'il faut mettre en évidence, c'est l'autorité de la Parole de Dieu. Sur le plan familial et sur celui de l'assemblée, il est nécessaire de s'appuyer sur les Ecritures pour faire valoir une autorité sur un point ou un autre. De même aussi, cette même référence doit être mise en avant pour justifier le refus d'obéissance. Quand aucune indication ne peut être avancée, la recherche d'un consensus permet de maintenir le bon ordre.

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