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Réflexion :
ABRAHAM ET LA FOI
Depuis quelques
mois, je suis particulièrement fasciné par le livre de Genèse qui est d'une
richesse et d'une profondeur extraordinaires, et par la foi d'Abraham. Cet homme
de Dieu est l'exemple par excellence de l'appel individuel. Car il est le père
de tous les croyants, c'est-à-dire des Juifs et des nations. Mais ne pensons
pas avoir tout compris ! La foi d'Abraham
Trois éléments
caractérisent la foi d'Abraham : a) L'obéissance
La parole de Dieu
entendue par Abraham le met en mouvement : il se lève et marche (Gen. 12. 1,
2). Il est important
de réfléchir à la parole de Dieu en se posant quelques questions:
Dieu demande à
Abraham d'offrir en sacrifice l'enfant que lui-même lui avait promis et lui
avait donné. On peut comprendre l'amour des parents pour leurs enfants. On voit
ce vieillard obéir à la parole de Dieu et faire ce que Dieu lui demande (Gen.
22). Pour nous
aujourd'hui, l'obéissance à Dieu passe par le fait de reconnaître que nous
sommes des pécheurs et d'accepter Jésus qui, par sa mort sur la croix et par
sa résurrection, a tout réglé pour que nous puissions nous approcher de Dieu
(Rom. 3. 23). b) La vision
La vision
consiste à regarder le futur, à lever les yeux et à contempler la cité dont
Dieu est l'architecte (Héb. 11. 8, 9). L'exemple négatif
le plus frappant est celui de la femme de Lot. Nous n'avons pas beaucoup de détails
sur sa vie. Nous nous arrêtons à ceux que la Parole donne. Certes, elle n'a
pas obéi à l'ordre de Dieu lui interdisant de regarder en arrière (Gen.
19.17). Elle n'avait pas cette vision des promesses divines. Souvent, on a pris
la décision de suivre le Seigneur, mais le cur reste attaché à notre confort
ou on regrette les plaisirs de courte durée que le monde nous donne. La femme
de Lot était disposée à aller vers les montagnes de salut, mais son cur était
resté à Sodome. Puis elle est devenue une statue de sel, conséquence de la désobéissance
(Gen. 19. 26). c) Abraham, un
étranger
Abraham se considère
comme un étranger et un pèlerin sur la terre. Un étranger est
une personne qui vit hors de sa patrie pour une durée déterminée. Un pèlerin
n'a pas de demeure fixe. La vraie patrie d'Abraham n'était pas la Chaldée d'où
il était sorti, mais le ciel. Le lieu de son domicile définitif n'était ni
Ur, ni Canaan, mais la cité céleste (Héb. 11. 9, 10, 16). Abraham a quitté
sa patrie sans savoir d'avance où il allait, sans savoir ce qui pourrait lui
arriver. Pourquoi sommes-nous préoccupés des choses de cette terre au lieu de
celles qui sont célestes et éternelles ? Tout croyant doit
se considérer comme un étranger sur cette terre. Rappelons-nous de
la promesse du Seigneur qui nous a dit qu'il est allé nous préparer une place
auprès de son Père qui est aussi notre Père et notre Dieu. La foi de Sara
Que pouvons-nous
dire de la foi de Sara ? N'est-elle pas caractérisée par la fidélité et la
confiance ? a) Fidélité
Dieu avait promis
un enfant à Sara âgée de 90 ans. Cela paraissait impossible. Mais Sara, malgré
son âge avancé, a estimé fidèle celui qui avait promis (Héb. 11. 11).
Aucune parole de Dieu ne peut donc rester sans effet. b) Confiance
Sara s'est confiée
à l'Eternel de tout son coeur. C'est ce que Dieu demande à chacun : lui faire
confiance et s'appuyer sur lui. Il prendra soin de nous (Es. 26. 4). La foi et les
oeuvres
Plusieurs
passages dans la Bible nous montrent que Dieu ne repousse pas la foi : Une femme a été
guérie grâce à sa foi (Marc 5. 26). Elle avait certainement beaucoup souffert
pendant plusieurs années, mais elle était convaincue qu'en touchant les vêtements
du Seigneur, elle serait guérie (v. 34). Le Seigneur lui dit: "Ma fille,
ta foi t'a guérie; va en paix, et sois guérie de ton fléau". Quand tout
devient obscur, c'est surtout à ce moment-là qu'on devrait faire preuve de
foi. Mais la foi
est-elle suffisante pour plaire à Dieu ? La foi sans
oeuvres est morte.
La foi doit donc
être justifiée par les oeuvres, c'est-à-dire par les différents services que
le Seigneur nous confie et par la disponibilité de le servir, mais selon la
mesure de notre propre foi, pas de celle des autres croyants. En somme, comme
peuple de Dieu, notre vie sur cette terre doit être caractérisée par des
actions qui glorifient et honorent notre Dieu et Père. Le désir du Seigneur
est que nous soyons saints comme Lui est saint. Pour le réaliser, nous nous
tiendrons, avec son aide, séparés de tout mal. D. Mbelenga Question :
Quelle différence
y a-t-il entre le baptême "pour le nom du Père, du Fils et du Saint
Esprit" en Matthieu 28. 19 et celui "au nom de Jésus Christ" en
Actes 2. 38. Lequel faut-il appliquer aujourd'hui ? Réponse :
Le baptême chrétien
n'est qu'un symbole. Malgré cela, nous comprenons fort bien que notre
correspondant se pose la question quant à la formulation des paroles qui
accompagnent l'acte du baptême. Le Seigneur Jésus
ordonne que le baptême soit administré pour le nom du Père et du Fils et du
Saint Esprit, c'est-à-dire Dieu pleinement révélé maintenant (Matt. 28. 19).
Le Seigneur introduit cette ordonnance par la déclaration : "Toute autorité
m'a été donnée dans le ciel et sur la terre" (v. 18). La seigneurie de
Christ est développée dans le livre des Actes par l'action du Saint Esprit
dont la mission est de glorifier le Seigneur (Jean 16. 14). Ce qui doit être
mis en évidence lors d'un baptême, aujourd'hui comme autrefois, c'est la
valeur salvatrice du nom de Jésus : "Il n'y a de salut en aucun autre ;
car il n'y a pas non plus d'autre nom sous le ciel qui soit donné parmi les
hommes, par lequel il faut que nous soyons sauvés" (Act. 4. 12). Quand il est dit
que les apôtre baptisent les nouveaux convertis au nom de Jésus Christ (Act.
2. 38) ou au nom du Seigneur (Act. 10. 48), la préposition utilisée signifie
que l'on est baptisé sur la base de la confession de foi que ce nom implique. |
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