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Un
Christianisme pratique
Survol de l'épître
à Tite
Thème
principal : vivre l'évangile, Mots-clés
: piété et bonnes oeuvres, Définition du
principal aspect de l'évangile : "La grâce de Dieu... la bonté de
notre Dieu Sauveur et son amour envers les hommes" sont apparus. Ils sont
donc concrétisés en Jésus Christ. Introduction
Tite était un
compagnon de Paul ; en lui adressant cette lettre, l'apôtre lui confie un
mandat à l'égard des chrétiens de Crète où il l'avait laissé lors de son
passage dans cette île. Dans cette épître, on apprend, entre autre, que le
chrétien est influencé par la mentalité qui caractérise son environnement.
De là vient la sévère mise en garde exprimée à la fin du chapitre 1 et répétée
au début du chapitre 3. L'actualisation
de cette épître s'impose à nous qui vivons dans une société en voie de déchristianisation.
Même s'il n'y a plus d'esclaves comme autrefois, la majorité des travailleurs
occupent une position subalterne dans la société. Il nous est donc possible
d'orner l'enseignement de notre Dieu Sauveur, comme les esclaves étaient exhortés
à le faire ! Application
pratique
Que l'on soit un
jeune ou un aîné, cette épître contient des enseignements directement
applicables à chacun d'entre nous :
Puisque Tite est
le destinataire direct de la lettre, c'est à lui qu'incombe la responsabilité
de l'enseignement parmi cette population au caractère difficile. L'autorité
dont il devait user n'était pas de l'autoritarisme, mais simplement le reflet
de l'autorité du Seigneur. Lorsque quelqu'un
doit communiquer un enseignement, ses paroles n'auront d'effet que dans la
mesure où sa conduite sera "un modèle de bonnes oeuvres" (2. 7). En
disant à Tite : "Que personne ne te méprise", l'apôtre sous-entend
que sa conduite sera telle (l'absence de sentiments de supériorité, par
exemple) que nul parmi ses auditeurs ne sera porté au mépris à son égard. Le service de
Tite n'était pas facile parmi une population que Paul décrit si négativement.
Qu'en est-il aujourd'hui de la civilisation occidentale ? A-t-elle changé le
coeur de l'homme ? Le vernis du christianisme est en train de tomber, et les
illusions aussi. Nous allons donc devoir affronter des situations de plus en
plus difficiles. Cependant, la
ressource reste la même : c'est Jésus, son enseignement, son exemple et sa
puissance en nous par l'Esprit Saint. Les versets 12 et 13 du chapitre 2 précisent
cette ressource :
Manifestation
concrète de la piété
Les mots-clés de
l'épître, nous l'avons noté, sont la piété et les bonnes oeuvres. Pour que
la piété soit visible, elle doit se traduire par les bonnes oeuvres. Nous
sommes invités à nous y consacrer pour être :
Gardons-nous
alors de ce qui est dit aux versets 14 à 16 du premier chapitre où les bonnes
oeuvres sont même réprouvées quand elles sont accomplies par ceux qui
professent connaître Dieu, mais le renient par leurs actes. Un danger est
aussi signalé aux versets 9 à 11 du chapitre 3 : les folles questions, les
contestations et les disputes. Ces choses, non seulement sont inutiles et
vaines, mais elles aboutissent souvent à un esprit sectaire, car celui qui
conteste veut à tout prix avoir raison et se faire des adeptes. Il n'en faut
pas plus pour amorcer la division. Avec les
salutations finales, nous avons un exemple des soins de l'apôtre à l'égard de
ses compagnons d'oeuvre. Aucune critique, mais plutôt des éloges, aussi bien
pour Zénas, inconnu par ailleurs, que pour Apollos que les Corinthiens
mettaient en concurrence avec l'apôtre Paul. Prenons exemple de cela dans tous
nos rapports fraternels. Bien des conflits de personnes seraient évités ! Ce court survol
de l'épître à Tite est suffisant pour nous interpeller, moi d'abord, mais
aussi chaque croyant qui désire vivre pratiquement un vrai christianisme,
fructueux pour Dieu et pour son prochain. F.
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