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QUESTIONS REPONSES
REFLEXIONS
Question :Pourriez-vous
m'aider à répondre à de jeunes chrétiens qui s'interrogent sur l'application
que l'on peut faire des versets
31 et 32 de Luc 14. Pour un chrétien qui a à cœur
la gloire du Seigneur, il est inconcevable de pactiser avec l'Ennemi et de lui
demander les conditions de paix. Samuel
Gueben Réponse :Le passage en question - "Quel roi, partant pour faire la guerre à un autre roi, ne commence par s'asseoir et ne délibère s'il peut, avec dix mille hommes, affronter celui qui vient contre lui avec vingt mille ? Autrement, pendant qu'il est encore loin, il lui envoie une ambassade et s'informe des conditions de paix" - fait partie d'un enseignement que le Seigneur donne aux foules qui faisaient route avec lui. Plusieurs personnes risquaient de s'engager avec légèreté à la suite du Seigneur. Le Seigneur les avertit par des exemples concrets. Il montre qu'il faut calculer la dépense avant de construire un ouvrage et bien évaluer les forces en présence quand on s'engage dans une bataille. Si l'ouvrage reste inachevé, le monde se met à railler le constructeur (v. 29). Si un roi part en guerre et demande les conditions de paix, avant même d'avoir engagé la bataille, parce qu'il réalise qu'il a surestimé sa puissance d'action, il va être forcé à un arrangement qui ne peut profiter qu'à son adversaire. Autant ne pas se lever pour défendre une cause, plutôt que d'être forcé à un compromis malheureux. Ces deux exemples illustrent la nécessité de renoncer à tout ce qui serait une entrave à la marche d'un vrai disciple : les affections terrestres (v. 26) et son propre "ego" (construire un ouvrage, engager une bataille peuvent n'être que des prétextes pour le satisfaire). Accorder une
valeur symbolique à ces exemples aboutit à un contresens. Le croyant participe
à l'édification de l'église, pas à la construction d'une tour ; il ne peut
pactiser avec Satan, qui de toute manière est un ennemi vaincu. |
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