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QUESTIONS
RéPONSES RéFLEXIONS
Questions :
Réponses :Rappelons
simplement que le Seigneur a institué lui-même la cène et que l'Esprit Saint
a conduit l'apôtre Paul a en développer la doctrine. Deux passages de
la première épître aux Corinthiens mentionnent la cène du Seigneur. Au
chapitre 10, l'accent est mis sur la communion qui y est exprimée, et au
chapitre 11, il est surtout question du souvenir laissé par notre Sauveur. On
cherchera donc la réponse à la première question au chapitre
10, puisque
cette notion de communion engage tous les participants. L'apôtre
mentionne d'abord la coupe en disant qu'elle est la communion au sang de Christ
versé pour nous (v.
16). Voilà un premier critère : seul celui dont les péchés
ont été lavés par ce sang peut prendre part à ce repas. Le verset 17 ajoute
que ceux qui prennent part au seul pain de la cène forment un seul corps. Il
n'y a plus de différence entre les Juifs et les non-Juifs. Tous les croyants
sont donc membres du corps de Christ et sont responsables d'en porter les caractères.
Les versets 18-22 illustrent le principe de communion par deux exemples : L'Israélite qui
participait au repas du sacrifice de paix ou d'action de grâces (le seul
sacrifice dont il pouvait manger) avait communion avec l'autel. Le sacrificateur
et chaque adorateur avaient communion entre eux car ils mangeaient de la même bête
sacrifiée sur le même autel. De même, les païens
qui mangeaient de ce qui était sacrifié aux idoles dans leurs temples établissaient
une relation avec les démons. La réponse à la
seconde question découle aussi du principe de communion. Puisque chaque
croyant, en participant au repas du Seigneur, s'associe avec ceux qui mangent à
cette table, il est nécessaire que
l'assemblée s'assure que seuls de vrais croyants y prennent part, soumis à
l'autorité du Seigneur et séparés du mal. Ces mêmes considérations
fournissent un élément de réponse à la troisième partie de la question.
C'est ne pas comprendre le principe de communion que de participer à la cène,
de propos délibéré, sans en faire part à ses frères. Que la demande soit
adressée aux anciens n'est pas impérative, bien qu'ils aient la responsabilité
de veiller sur le troupeau. Toutefois, toujours sur la base du principe de
communion, le ou les frères recevant la demande en feront part à l'assemblée
qui sera heureuse de recevoir, dans la communion des croyants, quiconque est
manifesté comme un membre du corps de Christ et n'est pas dans une situation
morale incompatible avec cette communion. Question :Un de nos
correspondants souhaite que soit traité le thème prophétique mis en évidence
par la parabole des dix vierges (Matt. 25.
1-13). Réponse :Le Seigneur Jésus
a souvent utilisé un langage allégorique pour parler au peuple. La raison en
est donnée dans l'évangile selon Matthieu (13.
11-17) : Le Seigneur voulait
faire une différence entre la foule des auditeurs et ceux qui étaient disposés
à écouter sa parole et à la recevoir. C'est donc aux croyants que s'adressent
les paraboles, mais c'est l'Esprit Saint qui les leur fait comprendre. Outre les
sept paraboles du chapitre
13, ce même évangile en mentionne encore sept
autres, dont l'avant-dernière est celle des dix vierges. La plupart des
paraboles dans l'évangile selon Matthieu commencent par ces mots : "le
royaume des cieux est semblable à..." ou "a été fait semblable à...".
La parabole des dix vierges, par contre, est entièrement en relation avec le
futur : "le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges...". Nous notons aussi
que les paraboles donnent un enseignement spécifique et non général, même si
plusieurs applications sont possibles. Il en est ainsi de la parabole des dix
vierges. Son but est de nous avertir quant à notre état moral à cause de
l'imminence de la venue de l'époux. Plusieurs éléments de cette parabole en
font comprendre le sens général :
Voici donc les éléments principaux de la parabole des dix vierges. Ils sont un avertissement pour chacun, applicable à toutes les époques. L'élément
central de la parabole est le cri de minuit : "Voici l'époux, sortez à sa
rencontre". Le moyen que Dieu utilise pour réveiller ceux qui dorment est
proportionnel à l'intensité de leur sommeil. Une voix normale ne suffit
souvent pas, il faut crier ; parfois même il est nécessaire de secouer le
dormeur : lors d'un incendie, par exemple. N'est-ce pas ce que Dieu doit souvent
faire, car il est question de vie ou de mort pour tous les indifférents. Sur le plan
historique, cette parabole a eu une application particulière dans la première
moitié du 19ème siècle. Un état léthargique caractérisait la chrétienté
d'alors. Le Seigneur a permis que des croyants attentifs aux enseignements de la
Parole arrivent à comprendre le sens de passages tels que 1 Thes. 4. 13-18 pour
pouvoir ensuite annoncer publiquement que le Seigneur allait bientôt accomplir
sa promesse et prendre auprès de lui son église, laquelle est formée des
seuls véritables croyants (à noter que tous les croyants seront enlevés ou
ressuscités, pas seulement l'église). Cet enseignement s'est propagé et a
produit un grand zèle pour l'évangélisation et pour l'étude de la Parole. Ce
zèle s'est beaucoup amoindri au cours des années. Ce nouveau glissement vers
la somnolence nécessitera un
nouvel appel au réveil. Une autre considération
générale concernant l'application personnelle de cette parabole : Dans quel
groupe suis-je dans cet ensemble ? Ai-je ouvert mon cœur à Jésus pour pouvoir
dire franchement : Il est mon Sauveur, je sais que je suis un de ses rachetés ?
Lorsque je me sens somnolent sur le plan spirituel, suis-je conscient que le
Seigneur me dit : "Réveille-toi, toi qui dort, et relève-toi d'entre les
morts" (Eph. 5.
14) ? Oui, le Seigneur me demande de me lever, de sortir de
ma léthargie, de faire briller la lampe de mon témoignage pour être prêt à
justifier mon espérance (1 Pi. 3.
15). L'application
pratique de cette parabole, que ce soit à titre individuel ou général, est la
chose la plus importante. Sur le plan historique, son application est intéressante,
mais elle peut conduire à une fausse conclusion : Puisque le cri de minuit a eu
lieu vers 1830 et que de nombreuses générations se sont déjà succédées,
peut-on croire encore à une telle application ? ou aussi : Les groupes chrétiens
qui n'ont pas retenu l'enseignement quant à l'enlèvement de l'église sont-ils
exclus de cette espérance ? Parce que les
vierges sages refusent le partage de leur huile, prenons garde aussi de pas en déduire
à tort : Je n'ai aucune responsabilité vis-à-vis de mon prochain, car chacun
rendra compte pour lui-même, comme les vierges sages qui n'ont pas voulu
remettre de leur huile aux folles. Non, de semblables pensées ne sont pas dans
l'esprit chrétien, et ce n'est pas le but de cette parabole. Tout en étant un
avertissement solennel, cette parabole est aussi donnée pour nous encourager.
Le Seigneur vient : c'est la promesse qu'il a laissée à ses disciples avant de
les quitter (Jean 14. 2,
3). Il nous dit : "Je viens bientôt" en le répétant
quatre fois dans l'Apocalypse (3. 11 ; 22. 7, 12,
20). A la différence des
vierges de la parabole qui devaient simplement accompagner l'époux, nous sommes
l'épouse elle-même. L'amour de l'époux qui vient nous chercher pour être
toujours avec lui, n'est-il pas suffisant pour nous tenir éveillés ? Question :Plusieurs
correspondants d'Afrique posent des questions touchant le livre de l'Apocalypse.
Dans un but de simplification, voici un plan pour aider à une meilleure compréhension
de ce livre biblique. Pensant que cela pourrait être utile à d'autres, nous le
transcrivons ci-dessous. Réponse :Le siècle qui s'est achevé a connu bien des bouleversements politiques et sociaux. Des dictatures ont souvent dominé la scène. Dans chaque cas, les valeurs chrétiennes ont été abandonnées au profit du matérialisme. Le fiasco qui en résulte porte préjudice aux générations suivantes, et il faudra la venue de Jésus Christ pour établir une ère de paix et de prospérité. Mais auparavant, le mal devra être jugé et ôté. C'est l'enseignement que donne l'Apocalypse, un livre difficile à étudier. Voici, en quelques mots, la structure principale de ce livre : Le verset 19 du chapitre 1er est une clef importante à tout le livre :
Les chapitres 4 à 22 peuvent se répartir en diverses phases :
Remarque générale
: Nous pouvons
noter que le livre de l'Apocalypse comporte divers tableaux, placés comme des
parenthèses, sans que leur position dans le livre suive nécessairement un
ordre chronologique absolu (exemple : Chap.
7). Le chapitre 22
peut être considéré comme une conclusion à tout le livre de l'Apocalypse qui
lui-même est une conclusion à la Bible tout entière. C'est la "révélation
de Jésus Christ", c'est-à-dire ce que Dieu nous fait connaître au sujet
de son Fils et ce à quoi aboutit le plan de Dieu : La gloire du Fils de Dieu et
la bénédiction de ses rachetés. Remerciements
Nous tenons à
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