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QUESTIONS REPONSES REFLEXIONS


Question :

Est-ce qu'aujourd'hui le Seigneur peut châtier par la mort physique un de ses enfants qui participe indignement à son mémorial ?

M. Leroy

Réponse :

Le passage biblique auquel la question se réfère est celui de 1 Cor. 11. 27-32. A partir d'une constatation générale (v. 27, 28), l'apôtre en déduit que le désordre dans lequel se trouvait l'assemblée à Corinthe avait entraîné une discipline fâcheuse de la part du Seigneur. Cela ne nous permet pas de conclure que le fait de manger indignement la cène du Seigneur conduit automatiquement à une condamnation mortelle. Par contre, il y a "des péchés à la mort" qui amènent Dieu à retirer le coupable de la vie présente (1 Jean 5. 16, 17). La Bible ne dit pas quels sont ces péchés. La solennité de l'acte accompli en participant à la cène doit toujours nous pousser à un sérieux examen personnel.


Question :

En Lévitique 3. 9 le partage du sacrifice de prospérité se fait entre l'adorateur, le sacrificateur et Dieu lui-même qui reçoit ce qui est brûlé sur l'autel. Cette part de Dieu comprend les graisses qui représentent l'excellence de la personne de Christ, mais il y a encore le réseau qui est sur le foie et la queue. Quel enseignement retirer en rapport avec la Personne de Jésus de ces deux derniers éléments ?

M. Leroy

Réponse :

Les divers détails des ordonnances lévitiques contiennent certainement tous un enseignement spirituel et une application pratique. Gardons-nous cependant de faire violence à une portion de la sainte écriture en lui attachant un symbolisme qu'aucun autre passage biblique ne peut appuyer. Si un lecteur trouve dans la Parole de quoi étayer une application du verset en question, nous serons heureux d'en prendre connaissance.


Question :

En Actes 2. 38, les personnes converties reçoivent le Saint Esprit après le baptême ; en Actes 10. 44, le baptême est accordé après le don du Saint Esprit. Comment comprendre l'apparente contradiction ?

M. Leroy

Réponse :

Un fait historique ne peut pas être normatif, car les circonstances qui l'ont entouré peuvent être différentes des nôtres. En Actes 2, tous ceux qui entendent la prédication de Pierre ont le "coeur pénétré de douleur", mais il faut qu'ils démontrent la réalité de leur foi par la repentance et le baptême au nom de Jésus Christ pour recevoir le Saint Esprit. Il est sous-entendu qu'ils l'ont reçu, mais le fait n'est pas attesté.

En Actes 10, par contre, Dieu veut donner à Pierre et aux frères qui l'accompagnent la preuve que les convertis d'entre les nations ont les mêmes privilèges que les croyants juifs. Ils reçoivent le Saint Esprit avant leur baptême, ce qui convainc Pierre qu'il peut les baptiser.

Ajoutons que le don du Saint Esprit est accordé par Dieu en réponse à la foi (Eph. 1. 13), alors que le baptême est réalisé par l'homme, et qu'il peut l'être indûment.


Question :

Comment reconnaître les vrais enfants de Dieu ?

Réponse :

Il n'est pas possible à l'homme d'opérer un tri parmi les personnes qui professent la religion chrétienne. De plus, une personne peut être "enfant de Dieu" en secret. Une circonstance particulière mettra alors en lumière ce qui est dans le coeur, comme ce fut le cas pour Joseph d'Arimathée (Jean 19. 38).

Toutefois certains indices permettent de reconnaître un véritable enfant de Dieu :

L'enfant de Dieu portera donc les caractères fondamentaux de son Père qui sont lumière et amour.


Question :

Quelles relations privilégiées peut-on entretenir entre enfants d'un même Père, sous-entendu entre croyants ?

Réponse :

Dans toute famille humaine, la nature et la qualité des relations entre ses membres dépendent de plusieurs facteurs : les affinités de caractère, la formation, les occupations de chacun, la distance géographique, les liens tissés en dehors du cercle familial, etc. Il en est de même dans la famille de Dieu sur la terre : on se sent plus proche de l'un ou de l'autre quand l'un de ces facteurs est mis en évidence. Avoir le même degré d'affinité avec chaque croyant n'est pas atteignable ici-bas, mais cet idéal est à rechercher. Si aucun lien contraignant n'empêche le contact, chaque occasion doit être saisie pour jouir de la relation vitale qui nous unit en Christ, et les uns aux autres.

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