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Questions - Réponses - RéflexionsQuestion :J'ai lu l'histoire de la vie de David dans 1 Samuel 27 où une mauvaise décision lui a coupé toute intimité avec son Dieu. Dans cette circonstance douloureuse, il n'est plus un type de Christ. Est-ce qu'une confession de ce faux pas ne peut aussitôt le restaurer pour qu'il reprenne sa position de type de Christ ? Je désire savoir comment s'opèrent les choses, car, dans le cas de David, il n'a été restauré qu'après une longue période de vie sombre. Georges Toglo Réponse :La vie de David nous fournit beaucoup d'enseignements, aussi bien par son histoire que par les psaumes qu'il écrit. Il est évidemment un type de Christ de façon remarquable, mais aussi un exemple de ce qu'est la nature humaine. La Parole nous le montre tour à tour type de Christ et homme faillible comme nous tous, par exemple quand il se réfugie chez Akish, roi des Philistins, pour le compte duquel il opère des razzia (1 Sam. 27). Pour nous, comme pour David, la confession et le retour à Dieu conduisent à une pleine restauration. Ne nous arrive-t-il pas trop souvent de faillir sur un point ou un autre ? On ne s'en rend compte parfois que lorsqu'on en voit les effets ! La confession amène le pardon, par la grâce de Dieu. Mais nous devons souvent porter longtemps les conséquences de notre faute. Un autre épisode dans la vie de David illustre ce point : l'affaire d'Urie et Bath-Shéba. Afin de prendre Bath-Shéba et d'en faire sa femme, David donne des ordres pour qu'Urie, son mari, tombe au front. Par Nathan, le prophète, Dieu déclare à David que la violence ne quittera plus jamais sa famille (2 Sam. 12. 10). David reconnaît son crime et Dieu lui pardonne, mais l'enfant, né de cette union illicite, doit mourir. Ces déclarations ne se contredisent pas. Dieu pardonne pleinement, mais parfois, il permet que les conséquences d'un péché subsistent longtemps ou soient irréparables. Même dans de tels cas, Dieu peut encore magnifier sa grâce :
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